Mardi 29 octobre 1929. Mardi 29 octobre 2019.

C’était il y a 90 ans.

Après une décennie de forte croissance aux États-Unis et en Europe, l’économie montre des signes de faiblesse dès le début 1929. Les investisseurs s’endettant toujours plus pour acheter des actions, la spéculation boursière devient prépondérante et les capitaux disponibles accourent à la bourse plutôt que vers l’économie « réelle ».

Entre mars 1926 et octobre 1929, le cours des actions augmente de 120 %, puis, les premières ventes massives ont lieu… elles entraînent les cours à la baisse. Le jeudi 24 octobre (Black Thursday) marque la première grande panique, les cours s’effondrent… Jusqu’au « mardi noir » (Black Tuesday), le 29 octobre ; on connaît la suite. Une récession catastrophique touche les Etats-Unis, le nombre de chômeurs y passe de 1,5 million à 15 millions en 1933. Frappée par ricochet, l’Europe ne s’en tire pas mieux. La crise y débouchera sur la montée du nazisme et la Seconde Guerre mondiale.

Faut-il avoir peur d’un nouveau krach boursier ?

Le krach est une chute brutale des prix d’un secteur, comme les marchés financiers. Le scénario, en général « made in USA», reste le même : un optimisme aveugle qui fait d’abord s’envoler le crédit, puis la Bourse et/ou l’immobilier… ensuite, un tour de vis monétaire qui calme le jeu avant que ne survienne le krach. Les entreprises et les banques redoutent toujours une crise économique, ainsi que les États, qui auraient à payer pour sauver les premiers de la faillite. 

Pour les petits investisseurs en revanche, dont l’objectif de placement est d’investir pour le long terme, pour préparer une retraite ou arrêter de travailler avant, l’horizon d’investissement est de 20 à 25 ans. Inutile de s’inquiéter alors d’une chute de la bourse un jour donné.

Plusieurs krachs sont survenus depuis 1929 (1987, 1997, 2002), et dans l’ensemble, la croissance a été préservée, et l’emploi avec. Baisse des taux, injection massive de liquidités… Au fil des krachs, les autorités ont fini par découvrir les bons remèdes. De plus, les systèmes de protection sociale, qui étaient alors inexistants, permettent aujourd’hui de préserver quoi qu’il arrive la consommation des ménages. 

90 ans plus tard, quelles sont les leçons à tirer de l’Histoire ?

Un objectif à long terme implique de définir à l’avance la tolérance au risque, de diversifier les placements, et d’éviter de choisir les mauvais ! Beaucoup ont retenu des crises financières qu’il était trop risqué d’investir (actions, obligations ou fonds de placement), et placent leur argent sur des comptes d’épargne…  Il existe pourtant des opportunités d’investissement innovantes, rentables sans risque, et surtout accessibles. Sans savoir tirer les cordons de la Bourse !

L’investissement se transforme, et Moby Invest s’intègre parfaitement dans le paysage financier de 2019, avec un mot d’ordre : pour investir, il est pire d’être seul que bien accompagné. Mobilisez vos chances de réussite !